Lorsque sont traités les cas de pollution de l'eau dans les médias, le schéma est souvent le même : un bref historique de la situation est présenté, une intervention de l'Agence Régionale de Santé est évoquée et il est généralement conclu que les habitants doivent aller chercher des bouteilles d'eau à la mairie, en attendant que la qualité de l'eau ne s'améliore.
Ici, la situation est différente puisque dans cette petite commune de 750 habitants, Josse, les habitants n'ont pas été mis en garde par l'ARS. En se renseignant d'eux-mêmes sur la qualité de l'eau dans leur commune, ils se sont rendu compte que le taux de pesticides était légèrement au-dessus de la norme préconisée par l'ARS.
Devant l'inaction de l'ARS, les habitants ont décidé de ne pas consommer l'eau du robinet et uniquement de l'eau en bouteille.
Cette divergence de points de vue entre l'ARS et les parents crée cependant certains problèmes, notamment à la cantine. Alors que certains parents d'élèves donnent à leur enfant une bouteille d'eau pour la journée d'école, la mairie refuse, pour raisons sanitaires, de consommer des produits venant de l'extérieur. Impossible, donc, pour cet enfant, de boire sa bouteille d'eau. Il est donc contraint à boire un peu avant et un peu après la cantine, sa mère lui préconisant de ne pas boire l'eau du robinet servie à la cantine.
La commune se retrouve dans une véritable impasse entre une eau polluée d'un côté et une ARS qui n'agit pas de l'autre. Les Landes ne faiblissent pas et plusieurs associations ont récemment remis une pétition au préfet des Landes dans le but d'obtenir une eau de meilleure qualité que celle actuellement garnie de pesticides.
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