Le 14 octobre dernier, la DGS (Direction générale de la
Santé) et le ministère de la santé ont publié un rapport sur la qualité de l’eau du robinet en France. Les
résultats du rapport sont plutôt rassurants, cependant quelques zones restent encore très vulnérables aux pollutions de l'eau.
Initialement destinés aux professionnels, le rapport a été
édité en partie pour le grande public afin d’informer au mieux la population au
sujet de la qualité de l’eau qu’elle consomme.
Les résultats sont basés sur des données de 2012 et sont issus de contrôles réalisés par les ARS.
Les résultats sont basés sur des données de 2012 et sont issus de contrôles réalisés par les ARS.
Qu’en est-il de la qualité de notre eau ? Que
devons-nous tirer des résultats publiés par le DGS ?
Ce qu’il faut savoir sur l’eau du robinet
Les grands chiffres clefs du rapport nous informe que 96,7% de la population a été alimentée par une eau respectant, de manière constante, les critères de qualité de l'eau potable (en 2012) contre 91,2% en en 2000. Ces principaux résultats sont très positifs cependant quelques doutes subsistent au niveau de la carte de France où l'on observe des zones rouge synonyme d'une forte teneur bactériologique détectée dans l'eau du robinet.
Ce qu'on apprend sur les captages
Le dépliant donne les chiffres clefs du secteur de l’eau du
robinet en France
- 33 500 captages
- 16 300 stations de production d’eau potable
- 25 300 réseaux de distribution
On apprend que 95% des captages en France prélèvent de l’eau
souterraine. Plus les régions sont rurales et montagneuse, plus les centres de
captage sont nombreux. Les stations de productions d’eau potable de « grande capacité » sont rares
mais permettent de traiter un grand volume d’eau redistribué qui alimentera une
plus grande partie de la population.
Qu'en est-il des analyses
Selon le rapport de la DGS, l’eau du robinet est l’aliment
le plus contrôlé en France afin d’assurer une bonne qualité aux consommateurs.
La Commission Européenne et le ministère de la Santé fixent les normes
bactériologiques qui donneront par la suite le niveau de qualité de l’eau. Au
sein de ces normes de qualité sont évalués des paramètres bactériologiques, physico-chimique, pesticides…
Chaque année seraient réalisés plus de 12,2 millions d’analyses
de l’eau du robinet en France.
Des résultats
globalement satisfaisants
Depuis quelques années, des actions ont été mises en œuvre afin
de limiter le nombre de dépassement aux
normes de qualité de l’eau du robinet. Pour l’heure, c’est la qualité et la
préservation des ressources en eau qui sont au cœur des actions à venir. En
effet, en août dernier Ségolène Royal informait des nouveaux objectifs fixés au
sujet de la politique de l’eau :
une lutte
contre les nitrates et les pesticides dans l’eau potable. Selon le rapport
de la DGS, les petits réseaux de distribution seraient les plus touchés.
La qualité de l'eau encore fragile
Le rapport nous informe que la qualité de l’eau de
robinet est globalement satisfaisante sur le territoire français. Cependant on observe que les zones rurales et montagneuses sont les plus touchées par une forte teneur en bactérie dans l'eau potable : par exemple 80 à 90% de la population de la région savoyarde profite d'une eau de qualité avec moins de 80% de la population dans l'Isère.
On sait que ces zones recense beaucoup plus de captages mais que ces derniers ne délivre que 2% de l'eau produite, surement en raison d'une mauvaise qualité de l'eau. La qualité de l'eau plus vulnérable dans certaines régions de France se justifie le plus souvent par une forte activité agricole " Les dépassements des limites de qualité pour les pesticides et les nitrates sont aussi majoritairement rencontrés en zones rurales"
Des paramètres de qualité toujours pas évalués
D'autres paramètres de qualité de l’eau ne sont toujours pas analysés. On recense dans ces nouveaux paramètres les résidus de médicaments ou le bisphénol A. On sait que de nombreux résidus de médicaments sont rejetés par l’homme de manière naturelle cependant les substances relatives à ces résidus ne sont toujours pas évaluées ni filtrées. Selon la DGS, ces nouveaux polluants seraient pour l’heure détectés à des niveaux trop faibles pour qu’ils aient un impact sur la santé : « Bien que les quantités mesurées dans les milieux aquatiques et l’eau du robinet soient infimes, les conséquences environnementales et sanitaires sont encore mal connues ».
On sait que ces zones recense beaucoup plus de captages mais que ces derniers ne délivre que 2% de l'eau produite, surement en raison d'une mauvaise qualité de l'eau. La qualité de l'eau plus vulnérable dans certaines régions de France se justifie le plus souvent par une forte activité agricole " Les dépassements des limites de qualité pour les pesticides et les nitrates sont aussi majoritairement rencontrés en zones rurales"
D'autres paramètres de qualité de l’eau ne sont toujours pas analysés. On recense dans ces nouveaux paramètres les résidus de médicaments ou le bisphénol A. On sait que de nombreux résidus de médicaments sont rejetés par l’homme de manière naturelle cependant les substances relatives à ces résidus ne sont toujours pas évaluées ni filtrées. Selon la DGS, ces nouveaux polluants seraient pour l’heure détectés à des niveaux trop faibles pour qu’ils aient un impact sur la santé : « Bien que les quantités mesurées dans les milieux aquatiques et l’eau du robinet soient infimes, les conséquences environnementales et sanitaires sont encore mal connues ».
Afin de garantir une
prévention en amont, des recherches sont déjà en marchent afin de détecter à l’échelle
nationale le niveau de ces nouveaux polluants pour mieux en évaluer les risques
sanitaires.
Pour plus d’information sur la qualité de l’eau en France découvrez
la
Carte des pollutions de l’eau 2014
Sources :
·
Le rapport de la DGS « Ce qu’il
faut savoir sur l’eau du robinet »
·
Le rapport sur la « Qualité
de l’eau du robinet en France – 2012 »
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