1 semaine sans eau du robinet pour la Haute-Vingeanne

Voilà près d’1 semaine que 7 communes de Côte-d’Or sont privées d’eau du robinet. Desservies par le syndicat des eaux de la Haute-Vingeanne, elles pâtissent d’un problème détecté le 23 décembre : une bactérie a été retrouvée dans le réseau d’eau potable.

De nouvelles analyses sont en cours, mais les résultats ne seront connus que dans 2 à 3 jours. En attendant, un arrêté préfectoral interdit aux habitants de boire ou d’utiliser l’eau pour cuisiner ou même se laver les dents.

Les habitants de Doubs ne peuvent plus consommer l’eau du robinet

L’agence régionale de santé de Franche Comté a déclaré ce lundi que l’eau du robinet de Doubs était impropre à la consommation. Il est donc recommandé de ne pas boire l’eau mais de ne pas non plus l’utiliser pour cuisiner ou se laver les dents.

Il s’agirait d’une contamination bactérienne dont nous ne connaissons pas à l’heure actuelle l’exacte nature. Toutefois, le problème serait en court de traitement. De nouveaux tests doivent être menés aujourd’hui, dont les résultats seront connus d’ici 2 jours.

Vosges : l’eau du robinet contaminée par des bactéries

L’agence régionale de santé a détecté des bactéries dans l’eau du robinet de la petite commune d’Harsault, située dans les Vosges. L’une des bactéries détectées, appelée escherichia coli, peut entrainer des gastro-entérites et des infections urinaires. Par précaution, il est donc déconseillé de consommer l’eau du robinet, à moins de la porter à ébullition, en attendant de nouvelles analyses qui seront menées à partir du 30 novembre.

Entre temps, la presse régionale nous révèle que des mesures ont été prises pour régler le problème, la commune ayant en particulier recours au chlore pour tenter d’assainir l’eau afin de la rendre à nouveau propre à la consommation.

Suspicion d’eau polluée en Haute-Loire

Environ 1000 foyers situés aux alentours de la commune de Vissac-Auteyrac ne peuvent plus consommer l’eau du robinet depuis le 5 novembre. Des soupçons de pollution se portent sur l’eau depuis qu’on a constaté la présence d’une forte odeur d’hydrocarbures. L’ouverture du puit de captage par le syndicat des eaux aurait confirmé la présence d’hydrocarbure.

Une enquête est actuellement en cours pour comprendre l’origine de cette pollution : accident ou acte de malveillance ? Le syndicat des eaux attend maintenant les résultats de l’enquête pour définir une stratégie afin de résoudre le problème. Les habitants ne devraient pouvoir consommer à nouveau l’eau du robinet que dans une dizaine de jours.

Edit du 10/11 :

Les analyses menées par l’agence régionale de l’eau confirment la présence d’hydrocarbures dans l’eau du robinet de Vissac-Auteyrac. Il est donc toujours interdit de consommer l’eau, pour une durée encore indéterminée.

Pollution de l'eau en Lorraine

L'agence Régionale de la Santé a détecté une bactérie dans l'eau potable de plusieurs communes de Lorraine. Au 11 octobre dernier, l'ARS indiquait que l'eau du robinet ne présentait aucun danger pour la santé. 

Un taux de légionelle assez important a été détecté dans l'eau potable de trois communes de Meurthe et Moselle (Saint-Nicolas-de-Port, Varangéville et Dombasle). De nombreuses désinfections de l'eau ont été mises en place. A ce jour, le président du réseau d'eau assure que l'eau du robinet est propre et ne présente pas de danger. La bactérie en question ne résisterait ni au froid ni au chaud.  

80 000 habitants privés d'eau potable en Mayenne

Les habitants de Laval ont été privés de boire l’eau du robinet  suite à une pollution du réseau de l’agglomération pendant le week-end du 19-20 septembre.

Selon la presse, la pollution serait dû à un problème « informatique » : une défaillance technique au niveau de l’usine de traitement des eaux. Au total se sont 80 000 personnes privées d’eau du robinet pendant le week-end. Plusieurs communes alentours ont été aussi touchées.

La préfecture a communiqué rapidement auprès des habitants de l’agglomération et a indiqué que les restrictions pouvaient tenir pendant plusieurs jours, le temps de faire de nouvelles analyses.  

Des habitants de l’Oise privés d’eau du robinet

Le 1^er week-end de septembre s'est avéré un peu compliqué pour la population d’une petite commune dans l’Oise, qui s’est vu privée de boire de l’eau du robinet en raison d’une contamination bactériologique. La commune voisine de Bonneuil-les-eaux a aussi été touchée par la contamination.

Selon l’ARS, l’eau a été contaminée par une colonie de bactéries entérocoques. Cette contamination serait courante dans la région. Afin de palier aux besoins en eau, l’agence de l’eau de la région à distribué des packs d’ea en bouteille aux habitants des deux communes touchées. L’eau est revenue à la normale quelques jours plus tard

Est : bactérie entérocoque dans l’eau du robinet

Suite à des analyses menées par l’ARS, l’eau du robinet de la commune de Valentigney, à l’est de la France a été identifiée comme « non potable » en raison de la présence de bactérie entérocoque. Les habitants de la commune ont été approvisionnés en eau en bouteille, en attendant l’assainissement de l’eau.

Distribution de l'eau en bouteille - Valentigney

JO 2016 : l’eau contamine les athlètes

Une enquête a été réalisée dans les eaux de baignades destinées aux Jeux olympiques 2016 de Rio de Janeiro. Les résultats sont sans appel, le taux de pollution dépasse les normes et en vient même à contaminer les athlètes qui s’y entraînent.

Rio de Janeiro 

Une bactérie contagieuse dans l’eau du robinet - Le Locle

L’eau du robinet d’une petite commune Suisse a été contaminée par une bactérie coliforme qui  a entraîné une épidémie de gastro-entérite auprès des habitants.

Des tests sur des patients malades de la commune de Le Locle ont permis d’identifier la contamination à la bactérie Escherichia coli. Les recherches ont mené à l’eau potable qui finalement ne l’était pas. A ce jour la source de la pollution de l’eau reste inconnue.

Des mesures de décontamination ont été effectuées avec un traitement de l’eau au chlore, cependant des précautions sont toujours à prendre. Les habitants doivent continuer de faire bouillir leur eau avant usage et éventuellement acheter de l’eau en bouteille pour s’hydrater.

Selon la presse, 10% des habitants de la commune de Le Locle ont été contaminé. 

Moins de nitrate dans l’eau

Le 13 juillet dernier, la commission européenne a levé les restrictions de 5 captages en Bretagne.  C’est 5 bassins de moins sur 9 qui font l’objet d’un plan appelé « eau brute » ou « eau non potable » depuis 2007.

De nouvelles analyses d’eau ont démontré que 5 de ces 9 bassins n’ont pas dépassé la limite de concentration en nitrates depuis 3 années de suite. Des évolutions qui sont le résultat d’un investissement important de la part des agriculteurs dans une région où l’eau est souvent polluée en raison des produits chimiques utilisés sur les terres agricoles.

Fin juillet 2014, Ségolène Royale redéfinissait les objectifs de la politique de l’eau dont la lutte contre les nitrates dans l’eau en France. 1 an après des résultats sont déjà identifiables, cependant 4 autres bassins restent non conformes et donc trop exposés aux pollutions et pesticides.

Plan canicule : restriction de l’eau

Suite à la période de canicule du début du mois de juillet, les politiques départementales ont mit en place des « plans canicule » visant à réduire l’usage de l’eau pour certaines fonctions.

La presse régionale a relayé à plusieurs reprises les alertes sécheresses aux quatre coins de la France : Haute-Loire, Maine-et-Loire, Saône-et-Loire… Des départements sont particulièrement touchés par les restrictions des eaux. La limite d’usage de l’eau concerne particulièrement l’arrosage des espaces verts, qu’ils soient privés ou publics, mais aussi le remplissage des piscines, le lavage des véhicules et l’arrosage des trottoirs (sauf impératifs).

Restriction de l'usage de l'eau 

Le département comme la Maine-et-Loire plus touchée par les restrictions d’eau où l’usage de l’eau dans le cadre agricole est aussi limité. Un arrêté préfectoral de Saône-et-Loire du 16/07 dernier souligne la restriction de l’usage de l’eau potable et du robinet dans tout le département : « l'objectif de ces mesures est de limiter les consommations non indispensables afin de préserver la ressource en eau ». 

Un cocktail de polluants dans les eaux françaises

Un groupe de chercheurs français s’est attelé à un travail de titan pendant environ 1 an. Ils ont prélevé et analysé des échantillons d’eau de surface et souterraine dans toute la France, mais aussi aux DOM. Les résultats confirment la présence de polluants mal connus et peu recherchés dans nos  eaux.

Nb : Les analyses ont été réalisées entre 2012 et 2013 sur 158 sites en France et dans les DOM

Des méduses pour capter les pollutions

Des chercheurs bordelais on fait une découverte sur les méduses : elles pourraient capter les nanoparticules polluant l’eau grâce à leur mucus. Les nanoparticules sont présentes partout dans notre quotidien, cependant certaines peuvent devenir des miro-polluants et entrainer des pollutions de l’eau et de l’air. C’est suite à ce constat que les chercheurs de laboratoire InsermARN ont développé un gel artificiel capable de capter et piéger ces particules. Ce gel a été réalisé à partir du mucus des méduses capable de ces actions. En raison de produit rare qu’est le mucus, les équipes poursuivent leur recherche pour développer le gel à plus grande échelle.

Cliquer sur le lien suivant pour voir la vidéo : des méduses pour capter les pollutions dans l'eau

Info pollution : eaux usées dans la Vienne

Des eaux usées ont été déversées dans la Vienne ce qui a entrainé une alerte à la pollution de l’eau. Ces eaux non potable viendraient des bouchent d’évacuations situées au bord de la rivière. Selon France 3 région, la population de Limoges habitant le bord de la Vienne aurait connaissance de ces déversements d’eaux usées et des odeurs que cela dégage. Cependant un responsable de l’agglomération de Limoges nie les faits malgré des images à l’appuient.

L’article L216-6 du code de l’environnement stipule une sanction en cas de pollution de l’eau allant de 75 000€ d’amende à 2 ans de prisons.

Extrait de l'article : « Le fait de jeter, déverser ou laisser s'écouler dans les eaux superficielles, souterraines ou les eaux de la mer ( …) des substances quelconques dont l'action (…) entraînent (…), des effets nuisibles sur la santé ou des dommages à la flore ou à la faune (…), est puni de deux ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. »