L'année 2016 aura été marquée par un cas de pollution majeur dans l'Oise : une pollution à la déséthylatrazine, une molécule utilisée dans l’agriculture qui a été interdite il y a 15 ans.
Des restes étant encore présents dans l’eau, cette molécule contamine l’eau dans des proportions normalement illégales mais continue de couler depuis plus de trois ans, comme si elle était potable. Si des citoyens s’offusquent, l’Agence Régionale de Santé a obtenu une dérogation pour pouvoir continuer de distribuer cette eau polluée en échange de travaux pour lutter contre le problème.
Comme avec la déséthylatrazine, la région doit également faire face à un autre problème venu du passé : la Toison d’or. Il y a 25 ans, cette péniche contenant 200 barils de 200 litres de fioul et 60 mètres cube d’hydrocarbures a été laissée, flottante, sur l’Oise. Il aura fallu attendre août 2016 pour voir une réaction efficace de la part du département, qui conduit actuellement des travaux de dépollution.
Un rappel sur les mesures à prendre pour s'en sortir lorsque les eaux sont polluées : la mairie doit fournir de l'eau à ses habitants, à hauteur d'1.5L par personne et par jour. C’est donc auprès de cet établissement qu’il faut se renseigner si pollution d’eau il y a. En revanche, si effectivement chaque personne a besoin de boire 1.5L d'eau par jour, elle a également besoin d'eau pour cuisiner ou se brosser les dents.
Les informations sur la potabilité de l’eau n’étant parfois disponibles qu’en mairie, il est conseillé de se tenir au courant régulièrement, surtout dans les zones rurales où l’information circule plus difficilement.
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